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24 novembre 2014 1 24 /11 /novembre /2014 09:12

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Fin octobre, j'ai eu la joie de revoir un ami de jeunesse,

Romain Deboudt !

   Romain, actuellement domicilié en Belgique près de Namur, après avoir découvert et lu mon livre : "Un adolescent dans la Flandre des années cinquante", qu'on venait de lui offrir, est venu me rendre visite accompagné de son épouse.

    L'occasion de se rappeler notre jeunesse, Romain était le plus proche voisin de mon grand-père et également le neveu de la boulangerie Wagon-Deboudt où j'ai passé mon enfance, accompagnant ma mère qui y était employée et dont je fais largement mention dans l'ouvrage ! Que c'est bon aussi de pouvoir reparler le flamand, notre langue maternelle !

     Romain a beaucoup apprécié de revivre sa jeunesse grâce au livre et a tenu à découvrir celui de mon service militaire : " Un soldat en Algérie parmi les derniers" !

     Merci Romain pour cette rencontre !

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 10:31

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   C'est à Beuvry-la-Forêt près d'Orchies, au restaurant "Les Tuileries" que Noréade, la Régie du Siden-Sian, avait invité ce vendredi 3 février 2012, les retraités de l'ensemble de ses centres et de sa direction, ainsi que le personnel encore en activité mais retenu par une astreinte au "premier tour" pour une rencontre annuelle conviviale devenue traditionnelle.

 

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Nombreux sont ceux qui avaient répondu présent à l'invitation !

 

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   La rencontre commença par la projection d'un film relatant les dernières réalisations de la Régie où chacun pu constater l'évolution croissante et l'utilisation des nouvelles technologies mises à la disposition de nos successeurs !

 

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   Puis vint le moment des discours : Monsieur Poyet, Directeur Général et Monsieur Raoult, Président de Noréade, présentèrent tour à tour leurs bons voeux pour 2012 ainsi que les nombreux projets en cours où a venir pour l'année nouvelle.

 

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L'occasion de revoir quelques ingénieurs de la Direction avec qui on a eu l'occasion de travailler il y a quelques temps déjà !

 

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   Une journée festive où le Service communication a fort à faire pour fixer chaque scène, chaque groupe d'agents et de retraités pour la postérité ! 

 

 

 

 

 

 

 

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Se rappeler mutuellement les souvenirs d'antan qui ont marqué une carrière ! 

 

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 Puis il a fallu se quitter en espérant se revoir l'an prochain !

 

   Il valait mieux ne pas trop s'attarder, car une chute neige soudaine pouvait compromettre un retour normal au bercail, d'autant que le soir la télévision relatait les difficultés à contourner Lille et les blocages occasionnés par certains camions en difficulté !

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 16:37

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   Quelques photos "souvenir" du Camp Labat à Maison-Carrée, banlieue d'Alger, où j'ai passé une année complète du 20 juin 1963 au 20 juin 1964.

 

   Voir le livre que j'ai écrit sur cette période, dont le visuel est représenté ci-contre et dont il ne reste plus que quelques exemplaires sur les mille édités !

 

   Après un séjour pénible à la Citadelle de Lille, (voir l'article sur le pèlerinage militaire à Lourdes en 1963), nous sommes partis en Algérie où nous attendait le 22ème Bataillon d'infanterie au Camp Labat situé sur les hauteurs de la ville de Maison-Carrée.

 

   Durant la guerre, ce camp abritait le 45ème Régiment de Transmissions, beaucoup de soldats y sont passés pendant cette période difficile de notre histoire, et se retrouveront peut-être parmi les quelques photos que j'ai faite là bas !

 

PhLaba01.jpg Devant l'écusson, emblème du 22ème B.I.

 

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Devant le P.C. bordant la voie principale

 

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De superbes massifs...

 

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Un immeuble civil de l'autre coté de la clôture...

 

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La ville de Maison-Carrée en contre-bas, qui est devenue maintenant :

El Harrach...

On remarque la faiblesse de la clôture qui était sensée nous séparer du domaine civil !

 

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Les pavillons des gradés...

   C'est là que j'ai pu exercer pour la première fois seul, mes talents d'opérateur de cinéma. Par la fenêtre que l'on devine en partie masquée par l'arbre à gauche, le faisceau lumineux cinématographique passait depuis la salle de séjour du pavillon du chef de la 3ème compagnie pour aboutir sur un grand drap tendu sur la façade du pavillon de droite. Chaque gradé amenait un siège et dès la nuit tombée, la séance pouvait commencer dans la douceur des soirées africaines.

 

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Puis vint l'époque où je faisais partie du personnel du mess des sous-officiers, ici avec le barman, un chien et l'adjudant, gérant du mess !

 

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Une partie de pétanque dans les jardins du mess...

 

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Avec quelques camarades devant le sapin que j'ai moi-même décoré

pour la noël 1963 !

 

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Que ces quelques photos puissent rappeler des souvenirs à beaucoup d'anciens d'Algérie !

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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 10:34

Lecointe01

  

 

   Parmi les copains d'Algérie retrouvés avant ou après la publication du livre, j'ai pu joindre Gérard Ruffin originaire de Normandie.

 

   Au 1er janvier 1964, notre bataillon, le 22ème Régiment d'infanterie (22ème B.I.) a été rapatrié en France avec la majorité de ses soldats.

 

   Quelques uns d'entre nous n'avons pas eu cette chance et avons été muté dans une autre arme.

 

    Bien intégré au mess des sous-officiers et connaissant parfaitement son fonctionnement, nous somme restés en place pour assurer sa continuité. C'est ainsi que nous avons été muté au 9ème Bataillon d'infanterie de Marine : 9ème B.I.M.A. "la Coloniale".

 

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   Avec le changement de gérance, il y a eu changement de comptable et Gérard est arrivé au bureau avec son grade de caporal pour remplacer le 1ère classe que j'étais !

 

   Dès lors, j'ai assuré le rôle de secrétaire, chargé des approvisionnement à Alger et sa banlieue et c'est véritablement là que je me suis mis à sillonner la région en camion militaire comme chef de bord !

 

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Gérard Ruffin à la porte d'entrée de la salle de restauration du mess

 

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Gérard disputant une partie de pétanque endiablée

avec quelques sous-officiers

 

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Notre première rencontre 39 ans plus tard, le 1er juillet 2003

 

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Suivi d'une seconde le 25 août 2003

 

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Gérard et son épouse Odette ainsi que Marina, profitent de cette superbe journée ensoleillée d'été 2003 en notre jardin !

 

Gérard réside maintenant en Auvergne, nous ne nous sommes plus revus depuis mais avons régulièrement des contacts téléphoniques et par courriel

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 12:06

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 C'est lors d'une semaine de vacances à Fromelennes près de Givet dans les Ardennes françaises, que le 10 mai 2007, j'ai retrouvé Régis Cauwel, mon camarade de prime jeunesse et le plus proche voisin de la demeure paternelle.

 

   Nous venions de perdre Fifi, notre chat voyageur, aussi pour tenter de ne pas trop y penser, il était primordial de choisir un lieu neutre où il ne nous avait jamais accompagné auparavant !

 

   Malgré cela, nous n'avons cessé de dire : "comme il aurait été heureux ici, dans ce chalet !"

 

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Les décors superbes des bords de Meuse ne nous faisaient par pour autant oublier notre Fifi !

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Le chalet de Fromelennes au domaine du Hulobiet

 

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 Régis Cauwel, retrouvé le 10 mai 2007, plus d'un demi-siècle plus tard

devant son exploitation agricole au sud de Sedan !

 

   Régis cultive quelques 100 hectares de terre ardennaise et fait un peu d'élevage. Ses vaches paissent dans les pâturages entourant sa ferme et produisent du lait. Avec Nicole son épouse, il perpétuent ainsi tous deux, la tradition familiale, que de souvenirs d'enfance me reviennent soudain à l'esprit !Cauw17

 

   Je me souviens de notre prime jeunesse, de la ferme nordiste de Georges, le père de Régis à Caestre à 200 m de chez moi !

Cauw05.jpg La ferme, coté route,

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coté cour,

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et sous la neige !

 

Que de jeux dans ces bâtiments, hangar, grange, grenier à foin etc...

 

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Régis avec son chien "Sultan" 

 

 

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Et avec quelques copains nivernais

durant les vacances

 

 

 

 

 

 

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Nous courrions à travers champs, derrière la moissonneuse-lieuse et autres engins agricoles, tirés exclusivement par deux chevaux

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 Du matériel qui, de nos jours, n'existe plus que dans les musées !Cauw11.jpg

Régis perché sur l'ensacheuse à pommes de terre

 

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   A l'approche de la procession de l'Ommegand où Régis, vêtu en peau de bête tenait le rôle de Saint-Jean-Baptiste, je lui prêtais main-forte pour balader un mouton en laisse, sur la route de façon à l'habituer à l'humain, au futur défilé et à la circulation.

   Pour la circonstance, ce mouton était nourri au biberon ! 

 

 

  (Cette époque de notre vie est largement développée dans le livre : "Un adolescent dans la Flandre des années cinquante" dont le visuel est représenté en tête de cet article : 187 illustrations)

   

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Après s'être remémoré de bons souvenirs devant une tasse de café et une patisserie, Nicole et Régis nous ont fait visiter les batiments...

 

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En voyant ces superbes lapins, Marina a littéralement craqué !

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Soudain, à elle aussi sa prime jeunesse lui sautait à la figure, elle se rappelait les longues caresses prodiguées à ses lapins à qui, petite fille elle confiait ses secrets et ses chagrins d'enfance parfois difficile !

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    Puis ce fut l'apparition !

   Au détour d'un bâtiment, un superbe chat tigré à robe blanche se prélassait au soleil, nous rappelant subitement ce qui nous manquait beaucoup et que nous tentions d'oublier pour un temps !

 

   Marina ne put s'empêcher de le caresser longuement avec une certaine émotion.

 

   Cette rencontre a été le déclic !

 

 

Deux semaines plus tard, à notre retour dans les Flandres, nous avons visité le refuge de la S.P.A. de Merville et parmi plusieurs chats, Capucine, qui ressemble très fort à celui des Ardennes, est venue spontanément à notre rencontre, nous choisissant de façon catégorique : pour ses maîtres.

 

Comment aurions-nous pu résister !

Depuis elle coule des jours heureux et devient elle aussi : "un chat voyageur" qui a déjà plus de 12.500 kilomètres à son actif !

Cauw19.jpg Capucine le jour de son arrivée à notre foyer le 28 mai 2007 !

 

Depuis, Nicole et Régis ont pris leur retraite bien méritée,

tout en restant ardennais !

 

Amical souvenir à tous les deux et bonne, heureuse et longue retraite !

  Photos d'époque en noir et blanc : Régis Cauwel

 

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 16:39

Lecointe01  

 

   Nous étions soldat au 43ème Régiment d'infanterie enfermés dans la Citadelle de Lille quand l'opportunité s'est présentée d'effectuer le pèlerinage militaire à Lourdes.

 

   Ce n'est pas seulement par conviction que je me suis inscrit car en ces temps là, on naissait catholique par filiation  et on en subissait les contraintes imposées par les parents sans pouvoir rétorquer.

 

   Je ne m'étais jamais éloigné à plus de 200 kilomètres du domicile parental et le voyage me tentait beaucoup, je ne savais pas encore que le 43 était un tremplin pour l'Algérie et me donnerait l'occasion de voyager le mois suivant.

 

   Mais ce qui me motivait le plus c'était d'échapper durant 4 jours à cette prison lilloise qui nous empêchait de respirer, tant les corvées étaient incessantes !

 

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   C'est ainsi qu'un train spécial nous attendait en gare de Lille, un train direct jusque Lourdes, spécialement aménagé et sonorisé pour la prière collective !

 

   Je suis resté éveillé toute la nuit pour apercevoir les usines de Lacq que l'on m'avait dit très illuminées et en effet c'était le cas. Dans l'attente de cette vision féérique qu'est la cité du gaz naturel, je bavardais avec la soeur d'un militaire qui faisait partie du voyage.

 

    Ensuite, au lieu de prendre un peu de repos, je me suis rapproché petit à petit de ma compagne, le courant passait bien, ça commençait même à chauffer quand surgit l'aumônier dans le couloir pour nous avertir que Lourdes approchait : dommage !

 

   On nous avait annoncé : nourri et logé par l'armée ! En fait la nourriture consistait seulement en 1 seule boite de ration pour 4 jours, quand au logement, une cité de toile nous attendait et le couchage : à même la paille !

 

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 L'alignement de tentes militaires dans le camp international

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PhLour09.jpg Me voici sur le parvis de la Basilique

parmi des militaires venus de tous les pays !

 

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  Je découvrais la montagne pour la première fois 

 

 

 

 

 

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 Sur les bords du Gave de Pau avec quelques copains !

 

  L'unique ration qui constituait notre nourriture était bien vite consommée, il fallait acheter de quoi résister mais comme ce n'était pas prévu, mes économies ont vite été épuisées et  j'étais littéralement affamé !

 

   Au retour vers midi au 4ème jour, en arrivant à la Citadelle, on s'est précipité vers le réfectoire pour s'entendre dire : "votre permission exceptionnelle dure jusqu'à minuit, il n'y a pas de repas prévu pour vous !"

 

Comment faire pour rentrer chez mes parents sans argent pour l'autocar, j'ai fait de l'auto-stop et j'ai eu la chance de voir le camion de mon père devant un restaurant, j'y suis entré et j'ai avalé 2 repas coup sur coup, puis il m'a donné de l'argent pour rejoindre le domicile.

 

   Les lieux saints ne me réussissent point ! Je suis retourné à Lourdes en 2 cv avec mon épouse, la voiture est tombée en panne juste à l'arrière de la grotte, une panne incompréhensible qui nous a pris toute la journée pour la résoudre !

 

   Plus tard approchant de Lisieux, par prudence j'ai voulu contourner largement la ville et suis à nouveau tombé en panne juste à l'aplomb, à Saint-Pierre-sur-Dives !

 

    Ce pélerinage militaire 1963 est largement développé dans mon livre dont le visuel est en tête de cet article !

 

 

 

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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 16:31

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   Parmi tous les copains d'armée, celui qui a partagé avec moi les mêmes corvées, les mêmes manoeuvres et surtout les mêmes chambrées, est certainement Jean-Pierre Leborgne !

 

    Au 43ème Régiment d'infanterie, à la Citadelle de Lille, la reine des citadelles comme on se plaît à la nommer mais qui a certainement été pour nous la période la plus pénible de notre service militaire, nous étions dans la même compagnie, la même section et aussi la même chambre.

 

   Nous en avons tous "bavé" énormément, Jean-Pierre tout comme moi était plutôt "enveloppé" ce qui ajoutait encore plus à la pénibilité de ce que l'on nous faisait faire, parfois à la limite du supportable tel la "pelote", le paquetage complet sur le dos à courir tout autour de l'immense cour tout en se pliant aux ordres donnés : "assis, couché, debout, à plat ventre, à genoux !" Et ceci sans discontinuer durant 1 heure ! Punition que nous ne méritions pas, n'étant pas responsable de la faute exclusive de notre caporal de chambre que nous n'avons pas voulu dénoncer ! Enfin c'était la décision d'un commandant furibond qui passait par là et qui voulait nous envoyer en "combat de nuit" sans même manger. (voir en détail le récit que j'en fais dans le livre)

 

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 Notre chambre, Jean-Pierre est assis sur mon lit à l'extrême droite

 

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   Heureusement que le soir avant l'extinction des feux, on pouvait se détendre un peu en bonne camaraderie pour oublier les contraintes journalières : lever à 5 heures pour commencer le travail à 8 heures (régime disciplinaire suite à un vol d'armes commis plusieurs années avant notre incorporation !) Que voulez-vous, il fallait en porter le fardeau !

 

   Nous appréhendions surtout l'appel du soir car même si la chambre était parfaitement propre, il leur fallait des gars pour leurs incessantes corvées, l'un des sergents allait même jusqu'à allumer sa cigarette, jeter son allumette sur le châssis de fenêtre et nous lancer : "et ça ! c'est moi qui vais la ramasser !"  Alors que nous étions tous au garde à vous au pied de notre lit sans pouvoir bouger !

 

   Dès que ce fléau était passé nous faisions ce que nous appelions "un combat de nuit", chacun sortait de la nourriture : boites de conserve, chocolat, beurre etc... et moi, bien souvent je sortais le pain frais que mon père avait régulièrement la délicatesse de déposer dans un discret carton au poste d'entrée quand sa tournée passait par Lille, pain qu'il valait mieux partager, il n'aurait pas conservé sa fraîcheur et ça faisait tellement plaisir aux camarades !

 

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   Ensuite en Algérie, au Camp Labat, Jean-Pierre et moi étions pour un temps et cette fois encore, dans la même compagnie, la même chambre et nos lits côte à côte.

 

   Puis nos destins se sont légérement écartés, j'ai intégré le mess et Jean-Pierre le central téléphonique. Du bureau, je l'appelais parfois sur le téléphone de campagne pour lui demander une correspondance sur Alger.

 

   Avant l'édition du livre, j'ai recherché Jean Pierre et le 16 décembre 2003, il est venu me rendre visite, J'ai ainsi obtenu son autorisation de publier son nom sans pseudo sur l'ouvrage.

 

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   Dès la sortie de l'édition, il s'est empressé de venir chercher quelques exemplaires et était très heureux d'entamer avec moi, la tournée de distribution aux personnes l'ayant réservé par souscription !

 

   Il était très heureux également de nous rejoindre dans notre mobil-home en place non loin de chez lui !

 

 

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    Malheureusement, nos retrouvailles ont été trop courtes, Jean-Pierre est décédé en 2004, quelques jours avant son 61 ème anniversaire !

 

Il nous Manque Beaucoup !

 

PS : si quelques copains de cette aventure se reconnaissent, j'aurais plaisir à avoir de leurs nouvelles !

 

 

 

 

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 10:29

 

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   Peu de temps après la sortie de mon premier livre, je me suis mis à la recherche de copains d'armée pour tenter de renouer le contact.

 

  C'est ainsi que j'ai pu joindre par téléphone Jeannine, l'épouse de Patrick Lecointe, lui étant momentanément absent.

 

   Patrick a fait ses classes également à la Citadelle de Lille, mais pas dans la même compagnie que moi, nous nous rencontrions peut-être mais sans vraiment se connaître !

 

   J'étais déjà bien intégré au mess des sous-officiers au camp Labat à Maison-Carrée, banlieue d'Alger, quand Patrick a fait son apparition pour rejoindre le bataillon de cuisiniers et ainsi remplacer quelques libérables, prêts à rejoindre la France.

 

   Puis rendez-vous fut pris pour une rencontre le jour de mon anniversaire le 12 octobre 2004, en mon domicile, soit 40 ans après.Lecointe02.jpg 

   Ce fut l'occasion de se remémorer nos souvenirs communs de ces longs mois passés au mess, moi au bureau du gérant et aux approvisionnement de nourriture à Alger et sa banlieue, lui aux cuisines, à la préparation des repas.

 

   Nous avions beaucoup de travail au mess mais c'était agréable et le temps passait très vite. Très tôt le matin le camion m'amenait en ville pour rapporter quelques 120 baguettes de pain et autant le soir avant le dîner.

 

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 Une partie du personnel du mess !

 

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Patrick en tenue devant sa "piaule" et avec Jean-Claude, le barman !

 

 

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En diverses tenues non réglementaires ! 

 

 

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La cour du mess coté salle de restauration

 

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Pour le repas de Noël 1963, tout le personnel met la main à la pâte, il faut ouvrir 120 douzaines d'huîtres et Patrick est celui que l'on voit en pleine dégustation. Ce jour là il a mangé plus d'huîtres qu'il n'en a ouverte !

 

Heureusement que les bûches se coupent plus facilement et rapidement !

 

Mais toutes les choses ont une fin et en juin 1964, c'est le grand rapatriement des troupes ! 

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Au port d'Alger, les hommes, le paquetage, les armes, les véhicules, tout ce petit monde attend anxieusement pour embarquer vers la France !

 

   Je revois très régulièrement Patrick Lecointe, chez lui, chez moi et aussi dans les salons du livre car il est également auteur de plusieurs livres sur les pionniers de l'aviation militaire dont son aïeul Sadi Lecointe faisait partie ! 

 

(Toutes les photos d'époque en noir et blanc sont la propriété de Patrick Lecointe !)

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16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 15:36

   Reprendre contact avec Raynald Massa, un ancien de la classe 63 1/b, est une grande joie pour moi (voir l'article du 21 mars 2011) !

 

   Grâce à lui, j'ai pu maintenant converser avec un autre copain de régiment : Marc Germain, qui lui aussi réside en Normandie (le deuxième en partant de la gauche) :

 

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Photo Raynald Massa

 

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    Si Raynald a eu la chance d'être rapatrié en février 1964 avec notre bataillon, Marc et moi avons étés mutés au 9ème Bima et sommes restés en place au camp Labat. Finalement, nous avons eu le même parcours durant la totalité de notre service militaire : d'abord pendant les classes dans la même section à la Citadelle de Lille, puis au camp Labat, lui aux transmissions, moi au mess, ainsi que vers la fin où nous avons monté la garde au camp de Sirocco au Cap Matifou, à la Cité militaire de Maison-Carrée, puis au camp du Lido à Fort-de-l'eau.

 

  

 

 

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Marc au central téléphonique du camp Labat  

 

 Puis nous avons embarqué sur le Kairouan et après une courte escale à Palma de Majorque, avons rejoint une autre citadelle, celle de Perpignan, pour y être démobilisé.

 

   Situé au premier plan sur la 1ère photo de plage ci dessus (le troisième en partant de la gauche) : Jean-Pierre Leborgne que j'ai eu la chance de retrouver en 2004 lors de la sortie de mon livre "Un soldat en Algérie parmi les derniers". Dès lors, nous nous sommes beaucoup revus  jusqu'à ce que...malheureusement, il ne décède quelques jours avant son 61ème anniversaire ! Jean-Pierre me manque beaucoup ! Il me rendait souvent visite au mobil-home que je possédais non loin de chez lui !

 

   Espérons que ce blog permettra  à notre équipe d'anciens d'Algérie, de rencontrer d'autres copains de l'époque de notre jeunesse, qui se reconnaîtrons et prendrons contact à leur tour.

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 16:48

 

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Raynald Massa à Alger sur les marches menant au forum,

Esplanade du Palais du Gouvernement

 

Raynald a repris le contact 48 ans après notre incorporation au 43ème Régiment d'infanterie (43ème RI), à la Citadelle de Lille, nous étions ensemble à la 2ème compagnie, 4ème section (transmissions) mais dans une chambre différente. 

Après 4 mois de classes très éprouvantes, à Marseille nous avons pris le même bateau : le "Ville d'Alger" pour nous retrouver ensemble au Camp Labat à Maison-Carrée où nous attendaient encore 2 autres mois de classes.

 

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Les jardins superbes du Camp Labat 

 

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   Après quelques semaines au 22ème Bataillon d'infanterie (22ème BI), nos chemins se sont légèrement écartés, tout en restant très proches : Raynald est entré au service du Lieutenant-Colonel au Poste de Commandement tandis que moi je jouais les secrétaire comptable au Mess des Sous-Officiers et par la suite je m'occupais des approvisionnements en nourriture et boisson en sillonnant la banlieue d'Alger en camion.

   Début 1964, Raynald a été rapatrié en France avec le Bataillon, tandis que moi je restais là, au Mess mais cette fois sous les ordres du 9 ème Bataillon d'Infanterie de Marine (9ème BIMA) jusqu'à la reprise du Camp Labat par l'armée algérienne. Ensuite il fallait assurer la garde dans différents camps : Cité militaire à Maison-Carrée, Camp du Lido à Fort-de-l'eau et Camp de Sirocco au Cap Matifou à l'est de la Baie d'Alger jusqu'au dernier rapatriement en juin 1964.

 

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     Raynald a retrouvé ma trace grâce à Internet et a pris beaucoup de plaisir à se remémorer ces instants de notre jeunesse en lisant le livre que j'ai écrit sur cette période : "Un soldat en Algérie parmi les derniers", dont il me reste   quelques exemplaires ainsi qu'au film de 22 minutes que j'ai tourné là-bas en 63.

                                           

             

   Seulement quelques 200 kms nous séparent, lui vit en Normandie, moi dans le Nord, il nous sera aisément possible de nous rencontrer à nouveau comme autrefois ! Merci à Raynald pour ces photos souvenir !

 

 

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  • : L'histoire d'un chat de 16 kgs, racontée par lui-même et qui nous a accompagné 29 fois en vacances et parcouru 55000 kms à travers la France. Livre auto-édité 160 pages 264 photos dont 141 en couleur ainsi que 2 autres autobiographies : Un adolescent dans la Flandre des années cinquante et un soldat en Algérie parmi les derniers
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